Suite à la stagnation de la production de pétrole malgré l'augmentation de la demande, un des premiers secteurs économiques fortement touché est le transport aérien. Dès 2018, Boing et Aquabus, les 2 ennemis de toujours connaissent de graves difficultés.
Aquabus le premier fait le pari que cette décroissance de la production ne peut que s'intensifier et que la part du transport aérien va devenir infime. Ils vont plus loin en prévoyant que les secteurs des transports routiers et maritimes vont à terme connaître le même destin. Aucune énergie fossile ne pourra remplacer le pétrole de manière efficace dans ces 2 secteurs. Seuls les énergies renouvelables disponibles partout et sans coût pourront dénouer le problème des transports intercontinentaux. Persuadé que seuls les premiers seront les mieux servis, Aquabus créé en 2020 un centre de recherche sur le transport maritime à la voile et y consacre une part importante de son budget R\&D. Des projets plus ou moins farfelus de cargos tirés par de gigantesques cerfs-volants ou des clippers en fibres de carbone apparaissent.
Afin de tester toutes les technologies issues de ce centre d'idées et de montrer leur supériorité dans le domaine, Aquabus s'intéresse au défi Jules Verne. Depuis la victoire de Bruno Peyron en 2007 à 50 jours sur Orange II, le record est tombé plusieurs fois. Il est actuellement dans les mains de l'équipage de l'Hydroptère III, le premier bateau sur foils à réussir un tour du monde, avec un temps de 43 jours en 2014. Il est resté intouchable depuis.
L'avionneur devenu armateur monte un important budget et lance son laboratoire flottant dans la ferme intention de descendre ce record à 40 jours. Quoi de mieux pour prendre la place de leader dans les technologies de transport maritime issues d'énergies renouvelables?